Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LA VOUTE DE LA SERRE
29 janvier 2007

La voute de la serre

 LA VOUTE DE LA SERRE

 

 Madame Michu tendit l’oreille. Une RUMEUR lui parvenait.

En s’approchant, la rumeur s’amplifia, puis déboucha la fanfare.

La RUMEUR était devenue la VERITE palpable.

En tête, le CHEF METEO dirigeait ses musiciens de main de maître.

Cette musique contemporaine ne plaisait pas du tout à Madame MICHU !

-Quel était donc ce compositeur célèbre, dont les artistes suivaient si bien les partitions ?

-Mais c’est le Professeur CLIMAT lui répondit-on. Il est bien connu a la télé !

- Et, comment s’appelle ce morceau ? demanda- t-elle

- Les FEES DE SERRE, lui expliqua t’on.

Non, elle ne connaissait pas ces fées là.

Alors elle leva les yeux vers le Ciel bleu où l’attendait son défunt mari, et poussa un cri :

Un voile….. Un suaire….. Une serre…. lui cachait le soleil, crut-elle.

Elle courut chez L’INGÉNU qui resta bouche bée, puis expliqua comme il le put.

  L’EFFET DE SERRE est bien connu sur l’Equateur thermique La température est si lourde que l’eau s’évapore, et forme une épaisse couverture nuageuse qui masque complètement le soleil pendant presque toute l’année. Sans cet équilibre naturel l’Homme ne tiendrait pas. Les explorateurs portaient de lourds casques en liège et cette protection perdura pendant plusieurs générations.

 Ce soleil, qu’on ne voit presque jamais, chauffe pourtant fortement la tête.Les infrarouges et les U.V. seuls arrivent jusqu’au au sol et sont brûlants.

Sous nos climats tempérés, cet effet de serre la, n’existe pas, le soleil étant plus doux.

  Cherchons donc une autre cause en allant voir ce qui se passe !

 La troposphère s’étale entre 8 et 15 Km. Elle commence au niveau de l’Everest.

 La stratosphère se situe entre 15 et 80 Km. Elle est plus froide.

 La mésosphère est entre 80 et 90 Km. La température est entre -80 et -100°.

 La thermosphère chaude va de 90 à 1.300 Km . C’est le vide spatial des astronautes.

 L’exosphère a une température allant de + 300 a + 1.600°. C’est sans importance, cette chaleur ne se transmettant pas, faute d’atmosphère. Sans filtrage des rayons solaires comme a cette altitude, l’homme ne pourrait exister.

  Où se situerait donc la voûte de la serre ?

  Les cumulus nuageux montant quelquefois a 18.000 mètres, et le Co2 passant à l’état solide à – 78,5°, ce serait donc dans la stratosphère que se placerait la clé de voûte ? Petite surprise : le CO2 est un fluide très, très anodin pour l’effet de serre, et sa densité l’empêche de monter si haut. Si on lui applique une valeur 1, le fluide CFC a un indice de 1.300. Voilà l’ennemi.

  Examinons les CFC. C’est un fluide a l’état liquide qu’on fait monter à l’état gazeux pour produire du froid, où du chaud.

 Les pompes a chaleur thermiques où électriques font passer un liquide a sa détente gazeuse, soit en le chauffant, soit en le compressant. A contrario, en arrivant dans les zones bien froides de la stratosphère les CFC se liquéfieraient nécessairement. Ils ne montent pas si haut.

Ces gaz s’ils arrivaient a une telle altitude sous forme imprécise seraient ensuite repris par les vents stratosphériques qui les emporteraient on ne sait où.

  J’ai presque compris, s’écria Madame Michu. Evelyne nous montre cela tous les jours à la télé.

 Les nuages avec ces gaz arrivent de l’Atlantique donc de l’Amérique, de la gauche vers la droite de l’écran, et ils sont chauds. Quand ils arrivent de Russie du haut de l’écran vers le bas, ils sont froids.

  L’INGENU parut défait par cette explication politique pleine de bon sens. L’Effet de serre perturbateur du climat avec ses pollutions gazeuses n’existe pas. Tous ces vents au sol et en altitude le dispersent dans l’espace.

  Ce mélange batifole d’abord dans les forêts où il perd son CO2 et reprend de l’oxygène. S’il reste du CO2 excédentaire ( ?) il erre sous l’effet de la moindre brise et des ascendances comme les parapentes, puisqu’il est beaucoup plus léger qu’un papillon. Les précipitations pluvieuses peuvent le rabattre en milieu aquatique.

 Seuls, en l’absence momentanée de vent, les gaz plus lourds que l’air stagnent un instant dans les grandes villes, au grand dommage de la respiration des citadins asthmatiques.

  Quel dogme a fait classer le CO2 et imaginer le concentrer en altitude pour constituer un diaphragme laissant passer la chaleur du soleil et l’emprisonnant ensuite pour augmenter la température au sol ? Fantasme d’intellectuels repris par des medias en chasse aux scoops ? En tout état de cause l’explication virtuelle plait aux foules, affligées par leurs peurs ancestrales.

  Ouvrons une parenthèse. Les guerres sont a la source du grand développement des techniques. La climatologie est l’un des fruits de la seconde guerre mondiale. En 1958 on effectua les premières mesures suivies de concentration du gaz carbonique dans l’atmosphère propre. C’était à HAWAI, lieu non pollué, idyllique, à 4.200m d’altitude, mais en pleine zone sismique et volcanique très actives. C’est de là que les scientifiques lancèrent la certitude de la responsabilité de l’homme dans le dégagement du CO2 et ses conséquences climatiques. C’était dans les années 1970 et la RUMEUR était lancée. La base scientifique était bien contestable. Depuis, le laboratoire s’est déplacé en IRLANDE. C’est plus prudent, et encore ! 

  Madame Michu n’était qu’à moitié satisfaite. Si elle allait pouvoir franchir sans encombre la membrane mythique de l’Effet de serre pour retrouver son défunt mari, elle souffrait de la chaleur ambiante. On n’avait jamais connu cela ! Et tous les vieux qui étaient morts pendant la canicule de 2003 ? C’est bien une réalité, et a notre âge… !

  Qui vous fait croire, ma bonne dame, que c’est du jamais vu ?

 En 1741, le physicien suédois Anders CELSIUS invente le thermomètre premier instrument à lecture précise.

En 1815, le chimiste GAY-LUSSAC explique le paramètre du thermomètre mouillé.

En 1824 le mathématicien Joseph FOURNIER découvre l’Effet de serre nuageux.

 Le temps de vulgariser ce matériel de précision et nous voilà à la fin du 19e siècle.

  Rappelez-vous d’une étude où L’INGÉNU citait la presse  d’antan : 

 « Les savants n’ont pu jusqu’à ce jour se mettre d’accord sur la question de savoir, si oui où non les climats d’Europe se refroidissent progressivement. D’ailleurs, la science météorologique n’existe vraiment que depuis un siècle, de telle sorte que les renseignements font défaut sur les périodes antérieures qu’il importerait de connaître pour trancher la question.

On peut toutefois affirmer que depuis 4 ans un refroidissement général a lieu sur l’Europe Occidentale. La température moyenne de 1880 à 1886 a dépassé 14° tandis que de 1886 a 1890 elle n’a jamais atteint ce chiffre. »

  Savez-vous comment on qualifia la période allant de 1600 à 2000 :

« Le PETIT AGE GLACIAIRE. » La période de « réchauffement » actuelle vous fait économiser du charbon. Vous devriez en être ravis.

  La recherche des climats dans des périodes antérieures au 19e siècle est du domaine approximatif des PALEOCLIMATOLOGUES. Ils ont peu de sources d’étude. Les cernes des arbres anciens où fossiles comme les chênes où les hêtres, les blocs de moraines, les fossiles de la faune où des végétaux, la littérature, etc.….

 Exemple : Une mission de forage dans l’Arctique a fait pendant l’été 2004 une observation étonnante : la découverte dans les carottes de glace de plantes et de microfossiles, montrant un climat subtropical vieux de 55 millions d’années ; le carbone était 10 fois plus important qu’aujourd’hui. En tournant la tête ces chercheurs auraient pu voir les mines de charbon du SPITZBERG. C’est au Nord du cercle polaire et pourtant, le charbon est issu des bois et fougères enserrées à l’abri de l’air. Comment une telle végétation a-t-elle pu se développer sinon en période TRES chaude ? 

  Depuis l’Antiquité romaine, plus chaude que l’actuelle, les périodes glaciales le disputèrent aux périodes chaudes et très chaudes. On peut compter environ 13 périodes chaudes et 21 périodes froides. 34 lourdes variations climatiques en 2.500 ans.

  Nous ne pesons pas lourd avec quelques années seulement de recul.

 Qui plus est, l’histogramme de METEO FRANCE montre de 1950 a 1988 des températures moyennes de 11,5° et de 12,5° pour la période 1989 à 2005. Où diable est donc GLOBALEMENT le réchauffement climatique ?

  Nous allons maintenant suivre un peu Paul Emile Victor dans ses expéditions polaires qu’il poursuivit jusqu’en 1975. N’allons qu’au GROENLAND (la Terre Verte) .L’INLANDSIS (en Danois) signifie glaces de l’intérieur. C’est un plateau de 2.700 Km de long et 1.700 Km de large. Son altitude atteint plus de 3.000 mètres et l’épaisseur de glace 3.100 mètres !

 Evidemment, cette Ile est entourée d’une auréole de transition, le PACK GLACIAIRE qui débouche sur la BANQUISE large souvent de 750 Km.

 Les explorateurs préfèrent l’hiver pour circuler, les neiges fraîches nivelant les irrégularités de surface de la glace.

 Les marins, pêcheurs et chasseurs préfèrent l’été où la banquise est morcelée.

 Le risque est grand, les vents violents provoquant des changements de temps très rapides, et des déplacements où fonte des icebergs. Les navigateurs n’en mènent pas large et sont toujours prêts à fuir. 

 Les interprétations météorologiques subissent les mêmes variations de résultats selon les lieux où on les lit. On peut donc tirer n’ importe quelle conclusion.

  Alors, Madame Michu, heureuse ?

  Vous avez un compte dans une bonne banque, un réfrigérateur et un congélateur qui vous permettent de moduler la température de vos esquimaux ; les terriens des pays chauds et ceux des pays froids vous envient d’être au tiède et vous avez l’assurance de retrouver votre mari Joseph sans obstacle, le plus tard possible, n’est-ce pas ? 

 Que faut-il faire de plus pour vous tranquilliser ?

 

RAOUL LETHUAIRE

 

 _____________________________________________________ 

 

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme/

  (RABELAIS, voilà 5 siècles.)

 

 

 

     Lettre ouverte d’un contempteur de l’Effet de Serre à un scientifique.

 

 Votre profession de climatologue est fort honorable, et certainement consécutive a de très bonnes études, mais a notre époque surmédiatisée, si un clochard de Belfort peut-être autant pinardisé que frigorifié succombe, toute la  France est informée et pleure ; Il convient donc d’être prudents dans toute argumentation saisissable par les medias.

   Après la canicule de 2003, vos connaissances sont particulièrement exposées.

  -A France Météo, Evelyne (la plus pulpeuse, que j’apprécie visuellement) fait de doctes prévisions a quelques jours. Si elle se trompe on rectifie le lendemain. Ce n’est pas grave, on avait déjà oublié. Mais dans l’ensemble, c’est bon.

  -Les paléoclimatologues prennent un peu plus de risque. Découvrir le climat d’une époque passée a partir d’un tableau de Bruegel l’ancien, où d’un tronc d’arbre, c’est fort. Cependant, nous avons depuis Gutenberg un tel capital littéraire que l’on peut séparer dans l’histoire les périodes froides excessives, des périodes chaudes tout aussi excessives, et l’on y constate que la nature fut toujours pleine d’excès. C’est ce qui fait son charme.

  -Prévoir le futur fait prendre de plus gros risques, comme la roulette russe, et vous ne manquez pas d’assurance : l’Effet de serre est celui qui est le plus hallucinant

 -Dans l’Histoire grecque, la Pythie planquée dans sa microfaille à Delphes était l’Oracle. On se pressait devant ce petit oued où elle se cachait et on écoutait religieusement ses prévisions. Elle jouait de son anormalité un peu folle.

  Qui ne rêve d’être reconnu ainsi ? Mais c’est difficile.

 Le Python (mâle de la Pythie) qui a sorti un article canon dans un grand hebdomadaire passe les bornes et je vous serai reconnaissant de lui en faire compliment.

 Qu’après moins de 10 ans seulement où la température a augmenté globalement de UN degré Celsius, donc sans aucun recul, on décrète que la planète est menacée est audacieux !

 C’est fou ! Les neiges du Kilimandjaro et des glaciers andins disparaîtront. Les ours du pôle Nord et les pingouins du pôle sud sont condamnés, les glaciers des pôles qui ont 60 millions d’années et des milliers de mètres d’épaisseur en fondant vont noyer les terres habitées…

  Arrêtez, Arrêtez ! Les français si souvent ignares par défaut d’enseignement intelligent vont vous croire au mot et brûler leur saleté de bagnole qui crache son CO2. (On sait faire). Enfin, on va respirer l’air pur du bon millier de volcans actifs qui ne polluent pas la planète parce qu’ils émettent du gaz carbonique et de l’anhydride sulfureux NATURELS et SAINS. Pourtant, dans l’histoire de la terre, ces volcans ont aussi tiré le climat vers le FROID qui a tant et tant frigorifié l’espèce humaine.

  La terre ne pourrait plus réagir dites-vous ! Elle chauffe irrémédiablement dans une serre enveloppante créée par l’Homme coupable et la situation ne peut que s’aggraver !

   Quelle prétention, mais n’est-ce pas l’aube d’une nouvelle religion ?

 

RAOUL LETHUAIRE

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Pingouins du pôle Sud ?...Ceci est un double bêtise ! <br /> <br /> - Il n'y a pas d'oiseaux au pôle Sud, qui n'est qu'un point géographique situé au milieu du continent Antarctique, là où les conditions de vie (vent violents, température très basse, aucune nourriture) sont incompatibles avec la présence de ces animaux. Il faut aller sur les côtes pour en observer, bien plus au Nord. <br /> <br /> - Il n'y a pas de pingouins dans l'hémisphère Sud ! En Antarctique vivent les manchots !
LA VOUTE DE LA SERRE
Publicité
Publicité